Bonjour à vous !
Cette semaine un cas clinique de kinésithérapie du sport, avec un patient présentant des douleurs aux genoux après la course à pied.
Une prise en charge où l’historique du patient prend le pas sur les examens cliniques et radiologiques dans le diagnostic et la décision d’intervention.
Les références ou les ressources utilisées
L’outil d’explication cité, avec la courbe qui permet la quantification du stress mécanique de la clinique du coureur :

Cette vidéo qui explique l’impact de la modification de la cadence de course, encore par la clinique du coureur :
L’étude de Jean-François Esculier sur la rééducation des douleurs de genou et qui ne trouve pas de différence significative, qu’on propose un changement de schéma de course, des exercices supplémentaires ou simplement une explication de comment gérer la course et les symptomes. Il en a parlé très clairement dans un podcast avec Guillaume Deville, pour l’agence EBP.
Vous trouverez ici, une étude qui démonte la croyance qui dit que la course à pied « ça nique les genoux ». Ne cessez pas de courir parce qu’on vous a dit que c’était mauvais pour les genoux. C’est faux.
Augmenter la cadence de course diminue efficacement les douleurs de genou chez le coureur souffrant d’un syndrome fémoro-patellaire.
Un entraînement type marathon permet de réduire les douleurs de genou :
La masterclass de Simon Lack sur les douleurs de genou et sa version française, traduite par Vincent pour Kobus App
Le potentiel intérêt des semelles lors que le coureur, douloureux au niveau du genou, présente un effondrement de l’arche interne, est discuté ici.
Il existe effectivement de nombreuses preuves attestant des bénéfices de la course à pied sur les articulations. Nous vous invitons à consulter cette infographie qui résume les données disponible sur les bénéfices de l’activité physique sur les structures anatomiques :

Les mots qu’il faudrait définir
Valgus Dynamique : mouvement horizontal du genou vers l’intérieur (vers le genou opposé) lors d’une réception après un saut ou lors d’une flexion de genou en appui unipodal. Est souvent causé soit par un effondrement actif de l’arche interne (le pied s’effondre vers le pied opposé) et accompagné d’une adduction de fémur (la cuisse s’oriente également vers la cuisse opposée).
Pour tous les détails anatomiques évoqués dans cet épisode, vous trouverez quelques indices dans cette vidéo. La tubérosité tibiale antérieure est le relief osseux sur lequel s’insère le tendon rotulien ou patellaire. Le compartiment interne est la moitié gauche de l’articulation sur cette vidéo, celle du côté du tibia qui peut être mise en contrainte par un genou valgus, lorsque le genou est orienté en dedans, dit aussi « genou en X ».
Pour une explication accessible et simple du syndrome fémoropatellaire, rendez-vous ici !
Merci beaucoup de nous avoir suivi et à très bientôt
Sur Le temps d’un Lapin