#63 Psychiatrie et kinésithérapie

#63 Psychiatrie et kinésithérapie

Bonjour à tous

Bienvenue dans la 3ème année du Lapin ! Merci pour votre soutien !

Dans cet épisode, Vincent, qui a récemment quitté le milieu libéral et intégré un hôpital psychiatrique, nous raconte son expérience. Quels étaient ses a-priori ? Quelles spécificités d’exercice a-t-il découvert ? Quels sont les rôles d’un kinésithérapeute exerçant en hôpital psychiatrique ?

Bonne écoute !

Les références

  • La BPCO ou Bronchopneumopathie chronique obstructive est une pathologie pulmonaire très fréquemment associée à la consommation de tabac et pouvant nécessiter l’intervention d’un kinésithérapeute.
  • La prévalence des troubles de la santé mentale est très élevée en population générale. Ici un rapport sur les étudiants de première année sur différents continents.
  • La prévalence du tabagisme chez les personnes souffrant d’un trouble de santé mentale est plus élevée qu’en population générale. Ici sur des patients hospitalisés en Israël, elle est multipliée par 2,7
  • L’idée que l’hospitalisation favoriserait la consommation de tabac est un constat régulier des patients de Vincent. Oui, on fait aussi du niveau de preuve moi-même !
  • Certains anti-psychotiques perturbent l’action des traitements dopaminergiques, le clopixol, par exemple.
  • L’intérêt de l’activité physique dans les troubles de la santé mentale a été évalué chez les enfants et adolescents ici, chez les patients souffrant de schizophrénie là
  • Les troubles de la santé mentale peuvent être un facteur de risque de troubles douloureux, chez les adolescents ici, et là chez des vétérans, dépression et syndrome de stress post-traumatique sont fortement associés à des tableaux douloureux.
  • Les patients atteints de troubles fonctionnels peuvent présenter des déficits sensitifs et moteurs sans que l’on puisse identifier de cause à l’origine de ces troubles.
  • La myélopathie est une affection où la moëlle épinière se retrouve partiellement comprimée par des éléments extérieurs (hernie…) et survenant très rarement. Elle entraîne en général un tableau comportant des douleurs neuropathiques des Membres supérieurs voir des 4 membres, une modification des réflexes et des troubles sensitivomoteurs.
  • La prise de poids associée aux traitements des troubles de la santé mentale pourrait atteindre 5 à 7% du poids du corps
  • Les personnes souffrant de troubles de la santé mentale et pouvant conduire à une hospitalisation appartiennent plus souvent des populations précaires / en souffrance sociale qu’à des classes socio-professionnelles plus aisées. Ici chez des enfants et des adolescents, leur classe socio-économique influence leur risque de souffrir de troubles de la santé mentale.
  • Les études sur la douleur excluent régulièrement les personnes souffrant de troubles de la santé mentale de leurs échantillons, et c’est dit ici.
  • Les « low value care » ou soins à faible valeur ajoutée désignent l’ensemble des soins dont le bénéfice retrouvé scientifiquement est minime voir inexistant et donc l’intérêt en terme de pronostic est limité.

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