Bonjour à tous !
Ravis de vous revoir pour ce 5ème épisode du Temps d’un Lapin.
Aujourd’hui, nous discutons de deux articles qui explorent pour l’un les croyances chez les aborigènes australiens qui les auraient protégés du handicap lié à leurs lombalgies (1996) et pour le second, celles qui les auraient exposés à ce handicap (2013). La question sous-jacente étant : » ce handicap pourrait-il être iatrogène, à savoir, causé par les soins eux-mêmes ? » Sacré programme non ?
Merci de nous avoir consacré un peu de votre temps. En espérant que le sujet vous a intéressé ! Pour les précisions, restez un peu ici, c’est juste en dessous que ça se passe !
La bibliographie qui nous a fait dire que …
- Que nous traitons de plus en plus la lombalgie mais que sa prévalence ne fait qu’augmenter. En effet, dans cet article, en 2005, la proportion de travailleurs en incapacité totale de travail à cause de troubles musculosquelettiques, toute origine confondue est estimée à 25%. Dans le même temps, c’est un quart des patients américains adultes interrogés qui disent avoir souffert du dos dans les trois derniers mois.
- Que la présence d’une dépression multiplie le risque de développer une lombalgie plus que l’existence d’une discopathie (x2 VS x0,5) c’est chez Jarvik en 2005.
- Que la croyance négative sur le futur est un facteur autonome de chronicisation, c’est chez Young en 2008 et Foster en 2010.
- Quand Vincent évoque Lorimer Moseley dans l’hostilité du désert australien, c’est à voir ici. Pour les sous-titres en français, activez les sous-titres puis dans les paramètres de la vidéo, sous-titres, sélectionnez « traduire automatiquement, français ».
- Pour Saraeve Graham Longsworth et Leo Druart qui parlent de placebo et de nocebo, c’est par là.
- Quand nous avons parlé de ce que les mots des comptes-rendus d’imagerie évoquent aux patients et notamment le fait de « pourrir de l’intérieur », de « s’effondrer » mais aussi de vivre suspendus dans l’attente d’un désastre, nous évoquions les études de Toye en 2010 et Bunzli en 2013.
- Quand Y.Lin et son équipe évoquent les recommandations pour la prise en charge des lombalgies et l’absence de nécessité de réaliser des imageries dans la prise en charge primaire, pour leur potentiel effet délétère, ils se basent sur cette étude de 2010.
- Enfin, l’étude qui montre, en 1999, que donner des informations ciblées, simples et rassurantes sur l’automanagement de la douleur lombaire suffirait à en réduire le handicap associé, est ici.
Merci encore et à très bientôt sur Le temps d’un Lapin !
2 commentaires sur “#4 Lecture d’article: Des aborigènes et des IRMs”