#16 La PSFS : Le lièvre des échelles fonctionnelles

Bonjour à tous !

Bienvenue dans la deuxième saison de ce podcast en kinésithérapie qui explore la pratique basée sur la science ET l’approche patient-centrée qui est, rappelons-le, scientifiquement validée.

Aujourd’hui, Benjamin Heng vient nous présenter une échelle d’évaluation fonctionnelle, pratique, rapide, la PSFS, (la Patient Specific Functionnal Scale) qui s’intéresse à ce qui compte vraiment pour le patient.

Bonne écoute !

La PSFS en images

Les mots à expliquer

• IFMK : Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie
• Corrélation : Mise en lien de données qu’on peut retrouver ensemble sans qu’il existe de lien de causalité (cause ou conséquences entre elles). Cette vidéo illustre bien un grand biais dans la lecture d’articles scientifiques:

• Clinimétrie : Discipline qui permet d’identifier si un test est utile pour poser un diagnostic, d’élimination ou de confirmation et avec quel niveau de fiabilité.
• Radiculopathie : Douleur dont le trajet est similaire à celui d’un nerf
• Epicondylites : Préferer le terme épicondylalagie ou douleur du coude, les fameux golf ou tennis elbow.
• Etude princeps : Etude à l’origine de la proposition d’un concept, d’une échelle etc…

Les références bibliographiques

• L’étude Princeps par Statford en 1995, la première à évoquer la PSFS et son intérêt en pratique clinique.
• L’étude de 2012 sur la clinimétrie et les champs d’application de la PSFS, par KowalChuk, Jennings et Richardson.
• La revue systématique qui analyse, en 2002, les échelles utilisées pour les douleurs cervicales.
• En 2002 toujours, une analyse des différentes échelles fonctionnelles, par Donelly.
• Dans cet épisode, nous avons évoqué plusieurs questionnaires ayant attrait à la fonction ou la qualité de vie comme le Dash, l’Eifel, le MACTAR, le Roland Morris, le Neck Disability Index, le SF36 ou le KOOS pour le genou.
• La conférence de Juliette Ferry-Danini, doctorante en philosophie de la médecine, science et étique, qui s’intéresse à l’empathie en médecine générale, sa nécessité supposée mais aussi les biais potentiels de cette attente.
• Nous avons évoqué plusieurs formations suivies ensemble ou séparément, partiellement ou totalement, à savoir la formation ACT avec Shake’Up, la formation McKenzie par AFMCK, les formations et Wim Dankaerts et de Greg Lehman avec l’Agence EBP et nous avons aussi cité le groupe Kobus qui propose un outil numérique de bilan en kinésithérapie.

Merci à tous de nous avoir suivi !

A très bientôt,

Sur Le temps d’un lapin !